Qu’elle soit de façon passagère ou chronique, la chute des cheveux chez la femme est un sujet peut connu et on peut dire qu’il est tabou même s’il touche plus qu’un quart de la population féminine.
Sur cet article, nous allons en savoir plus sur l’alopécie, ses causes, sa prévention et son traitement en réponse aux multiples inquiétudes des femmes qui souffrent de cette affection capillaire parfois très méconnue du grand public.
Quand faut-il s’inquiéter ?
Tout d’abord, il n’est pas rare qu’on remarque une hausse dans les visites chez les dermatologues durant le changement des saisons surtout à l’entrée de l’automne où la chute de cheveux ou alopécie est la plus fréquente.
Aux premiers signes de pertes soudaines et abondantes de cheveux, le sentiment d’inquiétude et d’affolement est toutefois normal, et faire une consultation chez le dermatologue est un bon réflexe pour comprendre la cause de ce changement.
Car médicalement parlant, l’alopécie est définie à une perte de plus que 100 cheveux par jour de manière persistante sur un intervalle de 3 mois. Et puisque ce comptage ne peut être précis, il est tout de même fortement conseillé de consulter un dermatologue qui déterminera s’il y a lieu à entreprendre un traitement ou pas.
Différences entre chute capillaire passagère et alopécie chronique
La chute de cheveux passagère est caractérisée par une perte brutale et soudaine dans un laps de temps court et précis, alors que l’alopécie chronique garde cet aspect soudain et abondant, mais qui persiste sur une période généralement supérieure à 6 mois avec une variation d’intensité.
Dans les deux cas, une prise en charge médicale s’impose même si elle ne garantit pas la restauration de la totalité de la masse capillaire perdue. Néanmoins, le traitement médical par la prescription d’injections de vitamines ou un traitement hormonal aide à stopper la chute de cheveux. Il faut aussi savoir que l’alopécie chronique est moins courante qu’une chute passagère de cheveux.
Les causes de l’alopécie
Les dermatologues retiennent plusieurs causes à l’alopécie :
– En premier lieu et comme précédemment évoqué, le changement des saisons et surtout l’entrée de l’automne restera une des raisons principales à la chute de cheveux.
– La deuxième cause, c’est le stress ou les événements stressants tels qu’un accouchement naturel ou par une anesthésie générale peuvent être des causes à la perte capillaire soudaine, mais dans la plupart des cas elle est simplement passagère.
– Notons aussi les dérèglements hormonaux ou les carences alimentaires sont parfois à prendre en considération, prenons l’exemple d’une alimentation trop faible en fer et vitamines B ou alors une prescription de contraceptif oral mal adapté.
– Enfin, le tabagisme qu’il ne faut pas prendre à la légère. Certes, il n’est pas un facteur déclencheur, mais il est un facteur catalyseur de la chute quand elle se déclare.
Il faut prendre les éléments en considération tout en faisant attention à d’autres symptômes qui s’associent à l’alopécie comme :
– une hyperpilosité
– l’acné
– un cycle menstruel
Car cette alopécie peut être une conséquence aux syndromes d’une hyper-androgynie ou autres désordres hormonaux.
Consulter un spécialiste reste la meilleure démarche dès les premiers signes d’une perte inquiétante en quantité.
Prévenir vaut mieux que guérir
Des cures de vitamines et un bon apport en fer avant chaque changement de saison sont d’excellentes mesures préventives.
En partant d’une alimentation saine et équilibrée, les compléments alimentaires sont une bonne solution pour les femmes qui constatent la perte de cheveux saisonnière. Pour faire une transition d’automne en douceur, il est préférable de faire une cure de trois mois complets.
Si toutefois la chute de cheveux persiste, une simple consultation chez votre médecin généraliste vous apportera réconfort ou enclenchera une prise en charge dermatologique ou endocrinologique pour stopper au plus tôt l’alopécie.